Publié dans Société

Cour d'Appel de Mahajanga - 
Un magistrat assassiné froidement

Publié le jeudi, 20 juin 2024


Coup de tonnerre à la Cour d'Appel de Mahajanga ! Henri Rakotondravony, le substitut général de ladite Cour a été retrouvé mort assassiné et enterré par ses meurtriers, non dans la Cité des fleurs, mais dans une banlieue excentrée de la Capitale, mercredi dernier. Pour l'heure, deux individus ont été déjà arrêtés, sans plus de commentaires. C'est du moins ce qu'est ressorti de l'enquête menée jusque-là par la Brigade criminelle de la Police à Anosy, sur cette affaire. "Pour le moment, nous ne pouvons rien dévoiler encore sous peine de court-circuiter l'enquête", nous confie une source au niveau de la BC Anosy à un moment où nous cherchons à connaître l'identité des suspects.
En effet, la dépouille du magistrat avait dû être déterrée d'un endroit perdu de la localité d'Alatsinain’Ambazaha, périphérie d'Antsahadinta, selon une information. Lors d'un constat, une plaie, probablement causée avec un objet tranchant, aurait été trouvée sur le crâne de la victime. Le cadavre, enterré sommairement, est déjà dans un état de décomposition avancée qu'on n'a pu identifier la victime qu'avec ses habits, en particulier son pull à col roulé.
Mais qu'est-ce qui a conduit le magistrat dans la Capitale.
D'après les éléments de l'information, cet ancien fonctionnaire de la Police mais qui a passé avec succès son concours d'entrée à la Justice s'est rendu à Antananarivo pour une mission.
Après que tout soit terminé, il a profité de l'occasion pour chercher à acheter une voiture. C'était le 6 juin dernier. Depuis, il était porté disparu. Après ces quelques jours où la victime n'a donné aucun signe, voilà que son corps sans vie n'a été retrouvé que mercredi dernier. Sa dépouille avait été transportée à la morgue de l'HJRA, vers l'aube hier.
Pourtant, une autre source a affirmé pour sa part que l'un des buts du magistrat lors son déplacement dans la Capitale, serait de vendre sa propre voiture.
Là, tout devient subitement flou. Ce flou est tel que les supputations des observateurs abondent comme quoi la victime se serait simplement tombée entre les mains des arnaqueurs. Et que les premiers soupçonnent que l'assassinat du substitut général de la Cour d'Appel de Mahajanga aurait un lien avec son projet de céder sa voiture à un tiers.
Très peu d'informations personnelles ont été divulguées à propos du magistrat sauf qu'il venait de prendre sa fonction à Mahajanga, il y a encore très peu de temps.

La dépouille mortelle est toujours à l'HJRA, et ce, jusqu'au week-end prochain. "Il faudra attendre encore la venue au pays d'une proche du défunt établie à l'étranger", explique une source. Par la suite, la famille compte emmener la dépouille à Befotaka- Nord, Région de Sofia, si le BMH donne son approbation après constat.
L' enquête suit son cours et c'est la Brigade criminelle de la Police nationale qui s'en est chargée.


Franck R.


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Editorial

  • Des fondamentaux
    Que la commémoration de la Journée internationale de la non-violence, le 2 octobre 2025, nous soit offerte pour revisiter les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit. En guise de préalable, il nous est obligé de noter que le rappel des principes de la démocratie et de l’Etat de droit n’est pas l’apanage unique d’un seul courant d’idée ou d’un camp par rapport au pouvoir en place. Tout le monde, tout citoyen, conscient de la nécessité de faire appliquer strictement les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit ont le sacré devoir de tirer la sonnette d’alarme en cas de violation caractérisée.

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